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Prothèse de hanche 

La prothèse totale de hanche – PTH

A quoi sert une prothèse totale de hanche

La prothèse totale de hanche sert à remplacer l’articulation douloureuse qu’elle soit usée, détruite par l’arthrose, abîmée par un accident ou par certaines maladies.

En quoi consiste une prothèse de hanche

Une prothèse de hanche est constituée d’une tige en titane fixée dans l’os de la cuisse (le fémur) sur laquelle est montée une boule en céramique ou en métal. La seconde partie de la prothèse est une cupule en titane fixée dans l’os du bassin (acétabulum), dans laquelle une partie en céramique ou en plastique très résistant est insérée.

La décision du choix de l’implant dépend du chirurgien en fonction des activités ainsi que des attentes du patient.

Il est essentiel de consulter votre chirurgien orthopédique pour évaluer votre situation spécifique et obtenir des recommandations conservatrices ou chirurgicales appropriées. Le Dr. Burn sera en mesure de vous guider dans votre parcours de traitement et de prendre en charge vos besoins orthopédique pour favoriser votre rétablissement et votre qualité de vie.

Historique

Depuis de nombreuses années, les chirurgiens ont cherché à remplacer les articulations abîmées. Toutefois, c’est dans les années 60 que grâce à un orthopédiste anglais, Sir John Charnley, la prothèse totale de hanche a connu son véritable développement. Il définit les bases mêmes des prothèses de hanche que l’on connaît encore aujourd’hui, ainsi que la manière de les fixer. Depuis lors, il est bien évident que ces prothèses se sont développées en affinant leurs formes, en améliorant encore les techniques d’ancrage et bien évidemment en utilisant de nouveaux matériaux plus résistants à l’usure.

Actuellement, la mise en place d’une prothèse totale de hanche est une intervention chirurgicale fréquente, bien réglementée et tout à fait fiable.

Prothèse total de la hanche

Existe-t-il différents types de prothèse

Il existe de multiples modèles de prothèse avec des petites variations dans leurs dessins ou dans les matériaux. Toutefois, il y a deux grands groupes de prothèse de hanche, à savoir: les prothèses qui sont cimentées et les prothèses qui sont non cimentées.

Les prothèses cimentées sont lisses et nécessitent une interface (ciment) qui les stabilise.  Elles peuvent être implantées dans tous les types d’os.

Les prothèses non cimentées sont revêtues d’une surface rugueuse qui permet une intégration de la prothèse dans l’os. Elles requièrent une bonne qualité osseuse.

Le choix entre une prothèse cimentée et une prothèse non cimentée incombe à votre chirurgien.

 

La prothèse sur mesure

La prothèse sur mesure est un modèle unique conçu et réalisé pour s’adapter à l’anatomie de la hanche opérée.

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2D, 3D ou sur mesure ?

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Le suivi de ma prothèse de hanche

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Quelle est la durée de vie d’une prothèse totale de hanche ?

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Quelles sont les complications ?

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Quelle anesthésie choisir ?

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Quelles sont les suites de cette intervention ?

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Quand faut-il procéder à une intervention ?

2D, 3D ou sur mesure ?

 

 La planification opératoire d'une prothèse totale de hanche sur des radiographies 2D a montré ses limites:

 - D'une part, il est impossible de connaître les dimensions exactes de l’articulation.

- D'autre part, la torsion de la hanche (orientation du col fémoral) est inconnue.

 La planification 3D sur scanner apporte une réponse à ces deux problèmes, ce qui offre plusieurs avantages directs:

 - Prédiction du déroulement opératoire.

- Rétablissement précis de la longueur du membre.

- Rétablissement précis des rotations de la hanche.


La 3D permet enfin d'opter pour une prothèse sur mesure si les mensurations et l'orientation de la hanche à opérer s'éloignent visiblement trop des possibilités de reconstruction avec une prothèse de série. Cette procédure sécurise ainsi le geste opératoire.

 

Le suivi de ma prothèse de hanche

Le remplacement de la hanche par une prothèse totale est une intervention importante: la prothèse accompagne l'opéré durant le reste de sa vie. Pour un sujet jeune, il s'agit donc d'un défi contre le temps et l'usure, d'autant plus si son activité professionnelle et sportive est intense.

En pratique, il est impératif de surveiller chaque prothèse de hanche à vie. La surveillance ne doit pas être trop espacée. Une anamnèse, un examen clinique et une radiographie permettent de s'assurer du bon fonctionnement de la prothèse et de l'absence d'usure. Si une usure apparaît, elle doit être surveillée étroitement pour décider du changement de la partie concernée afin de ne pas devoir changer la prothèse complète.

Quelle est la durée de vie d’une prothèse totale de hanche ?

Actuellement, une prothèse totale de hanche a une durée de vie de 20 à 30 ans. De nombreux facteurs déterminent la durée de vie de la prothèse : âge et activité du patient, pratique de sports qui sollicitent fortement l’articulation, éventuel surpoids.

Les matériaux utilisés peuvent également avoir une incidence sur la durée de vie de la prothèse.

Une reprise de prothèse de hanche est alors possible, mais les conditions sont alors moins favorables.

Quelles sont les complications ?

Les complications principales sont: l’infection, bien que toutes les mesures soient prises pour éviter ce problème. Des antibiotiques vous seront notamment administrés pendant l’intervention ainsi que pendant les heures qui suivent.

La luxation, c’est-à-dire le déboitement de la prothèse, la plupart du temps suite à un faux mouvement. Là également, des précautions sont prises pour éviter ce problème. On vous indiquera notamment les mouvements qui vous sont temporairement interdits.

En outre, durant votre hospitalisation, une ergothérapeute passera vous voir pour vous donner quelques conseils pour la vie courante. Il vous sera également remis un petit fascicule couvrant toutes les activités.

La thrombose veineuse, c’est-à-dire un caillot de sang se formant dans vos veines de la jambe. Ces dernières années, des progrès importants ont été faits pour la prévention de ces thromboses, avec notamment une nouvelle génération d'anticoagulants.

Les lésions neurologiques et vasculaires, heureusement rares, seront  prises en charge conjointement par le chirurgien orthopédique, le chirurgien vasculaire et le neurologue.

Quelle anesthésie choisir?

Deux principales anesthésies sont possibles, à savoir une anesthésie générale ou une anesthésie partielle (péridurale). C’est le médecin anesthésiste, qui en fonction de votre état général, va choisir l’une ou l’autre des méthodes d’anesthésie.
Si votre état permet le choix du type d’anesthésie, celle-ci sera à définir lors de votre discussion avec votre médecin anesthésiste. Chaque type d’anesthésie ayant ses avantages et ses inconvénients.

Quelles sont les suites de cette intervention?

L'hospitalisation durera de 3 à 5 jours. Dès que les douleurs seront bien contrôlées et que vous vous déplacerez en toute sécurité, vous pourrez rejoindre votre domicile. Après la sortie de l’hôpital, vous vous déplacerez à l’aide de deux cannes anglaises, avec un appui qui se fera en fonction de vos douleurs. Un contrôle clinique et radiologique est prévu 6 puis 12 semaines après l’intervention afin de juger si tout se déroule bien. A partir du contrôle à 6 semaines,  vous serez normalement autorisé à reprendre la conduite.

Par la suite des contrôles sont prévus à 6 mois, 1 année, 2 ans  puis tous les 5 ans.

Une physiothérapie en ambulatoire sera effectuée suite à l'intervention.

Quand faut-il procéder à une intervention?

L’intervention est là pour soulager vos douleurs et c’est donc principalement en fonction de l'intensité de ces dernières et leurs répercussions sur votre qualité de vie qu’une décision d’ intervention sera envisagée. Les radiographies sont là pour confirmer le diagnostic d’arthrose et pour aider le chirurgien dans son choix de la taille et du type de prothèse à implanter. Il existe parfois d’importantes arthroses qui ne sont que peu douloureuses, alors que d’autres arthroses, moins marquées, sont ressenties comme très douloureuses. 

Remarques

Les quelques informations mentionnées dans ces lignes vous sont données de manière générale. Il peut donc y avoir quelques différences de procédure, en fonction des chirurgiens. Les considérations énoncées ci-dessus ne sont donc valables que pour une intervention effectuée par le Dr. Burn.

En cas de doutes ou de questions, n’hésitez pas à en faire part à votre chirurgien afin que tout soit bien clair avant une intervention.

 

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