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Prothèse du genou 

La prothèse totale de genou (PTG)

prothèse genou

En quoi consiste une prothèse de genou

Une prothèse de genou se compose de deux pièces métalliques, l’une fixée sur le fémur, l’autre sur le tibia. La partie fémorale est arrondie, celle du tibia est plate. Entre les deux, comme prise en sandwich, se trouve une partie « plastique » qui sert au glissement des deux parties métalliques.

Quels sont les types de prothèse

A quelques rares exceptions près, les prothèses sont toutes des prothèses dites à glissement. Il existe deux grandes catégories de prothèses, à savoir les prothèses partielles et les prothèses totales.

Les prothèses partielles ne remplacent qu’une partie du genou et ne sont utilisées que lorsque l’articulation du genou ne présente une usure que d’un seul côté. Les prothèses complètes, elles, remplacent toute l’articulation du genou quand cette articulation est détruite dans son ensemble.

La prothèse totale de genou 

PTG

Guide de coupe et prothèse sur mesure

Le genou est l’articulation la plus grande et la plus complexe du corps humain, très sollicitée durant toute notre vie. La prothèse totale du genou (PTG) est une solution efficace et durable chez les patients souffrant d’arthrose invalidante et donne d’excellents résultats à long terme dans la grande majorité des cas.

Néanmoins, une partie non négligeable des patients n’est pas entièrement satisfaite de leur nouveau genou. Des efforts considérables sont donc effectués afin d’améliorer le taux de satisfaction après la pose d’une PTG. Il est donc important d’exposer les principes, indications, résultats cliniques et avancées techniques (notamment PTG sur mesure) de cette chirurgie afin de proposer à nos patients un remplacement prothétique qui se rapproche le plus possible du genou naturel.

Poser une prothèse sur mesure consiste à poser des pièces fabriquées spécialement pour le genou d’un patient donné. Cela permet de faire des coupes osseuses très fines, “économes”, d’une part, et d’autre part d’essayer de reproduire le genou du patient tel qu’il était, avant de s’user. Les guides de coupe sur mesure sont essentiels pour poser correctement les pièces personnalisées.

Afin de confectionner les guides et la prothèse sur mesure, il est nécessaire:

  • D’obtenir un scanner fait selon un protocole très précis, avec des coupes au niveau du genou mais aussi de la hanche et de la cheville pour définir l’axe du membre inférieur.
  • De créer, avec un logiciel 3D, un modèle du genou du patient à partir du scanner.

Les ingénieurs vont manipuler le modèle 3D pour recréer le genou tel qu’il était avant la déformation, définir le bon positionnement des pièces en fonction de l’axe de la jambe et réaliser les implants personnalisés.

Les guides personnalisés ont fait leurs preuves. Leur précision et leur qualité permettent de poser les implants comme prévu lors de la programmation ce qui est nécessaire  à l’utilisation de prothèses sur mesure qui semblent mettre en évidence de meilleurs résultats.

 

Il est essentiel de consulter votre chirurgien orthopédique pour évaluer votre situation spécifique et obtenir des recommandations conservatrices ou chirurgicales appropriées. Le Dr. Burn sera en mesure de vous guider dans votre parcours de traitement et de prendre en charge vos besoins orthopédique pour favoriser votre rétablissement et votre qualité de vie.

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Quelles sont les complications ?

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Quelle anesthésie choisir ?

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Quelles sont les suites de l'intervention ?

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A quel moment envisager une opération ?

Quelles sont les complications ?

Les complications principales sont:

L’infection, bien que toutes les mesures soient prises pour éviter ce problème. Des antibiotiques vous seront notamment administrés pendant l’intervention ainsi que pendant les heures qui suivent.

La thrombose veineuse, c’est-à-dire un caillot de sang se formant dans vos veines de la jambe. Ces dernières années, des progrès importants ont été faits pour la prévention de ces thromboses, avec notamment une nouvelle génération d’anticoagulants.

Les lésions neurologiques et vasculaires, heureusement rares, seront  prises en charge conjointement par le chirurgien orthopédique, le chirurgien vasculaire et le neurologue.

Un manque de récupération de la mobilité du genou qui peut être dû à diverses raisons. Si ce déficit de mobilité est trop important, une courte anesthésie peut être envisagée pour mobiliser le genou et faire céder les petites adhérences qui auraient pu se constituer.

Quelle anesthésie choisir ?

Deux principales anesthésies sont possibles, à savoir une anesthésie générale ou une anesthésie partielle (péridurale). C’est le médecin-anesthésiste, qui en fonction de votre état général, va choisir l’une ou l’autre des méthodes d’anesthésie.
Si votre état permet le choix du type d’anesthésie, celle-ci sera à définir lors de votre discussion avec votre médecin-anesthésiste. Chaque type d’anesthésie ayant ses avantages et ses inconvénients.

Quelles sont les suites de l’intervention ?

L’hospitalisation durera de 3 à 5 jours. Dès que les douleurs seront bien contrôlées et que vous vous déplacerez en toute sécurité, vous pourrez rejoindre votre domicile. Après la sortie de l’hôpital, vous vous déplacerez à l’aide de deux cannes anglaises, avec un appui qui se fera en fonction de vos douleurs. Un contrôle clinique et radiologique est prévu 6 puis 12 semaines après l’intervention afin de juger si tout se déroule bien.  A partir du contrôle à 6 semaines,  vous serez normalement autorisé a reprendre la conduite.

Par la suite des contrôles sont prévus à 6 mois, 1 année, 2 ans  puis tous les 5 ans.

Une physiothérapie en ambulatoire sera effectuée suite à l’intervention.

A quel moment envisager une opération

L’intervention est là pour soulager vos douleurs et c’est donc principalement en fonction de vos douleurs qu’une décision d’ intervention sera envisagée. Les radiographies sont là pour confirmer le diagnostic d’arthrose et pour aider le chirurgien dans son choix de la taille et du type de prothèse à implanter. Il existe parfois d’importantes arthroses qui sont peu douloureuses, alors que d’autres arthroses, moins marquées, sont ressenties comme très douloureuses. Encore une fois, c’est donc en fonction de vos douleurs et du handicap que vous cause votre arthrose que vous déciderez à quel moment il est nécessaire d’opérer.

Remarques

Les quelques informations mentionnées dans ces lignes vous sont données de manière générale. Il peut donc y avoir quelques différences de procédure, en fonction des chirurgiens. Les considérations énoncées ci-dessus ne sont donc valables que pour une intervention effectuée par le Dr. Burn.

En cas de doutes ou de questions, n’hésitez pas à en faire part à votre chirurgien afin que tout soit bien clair avant une intervention.

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